Installations

« Une porte à ouvrir » – 2022

Au fond d’une impasse de murs blancs, se dresse une porte ouvragée. De chaque côté, sur les murs des centaines de clés accrochées. Pour assouvir notre curiosité il faut prendre une clef et ouvrir la porte. Ici, la découverte de ce qui est caché se mérite. Chercher, essayer et peut-être échouer.
Car c’est seulement après avoir vécue cette expérience, que nous pourrons comprendre la puissance du symbolisme des objets qui nous entoure.

'Une porte à ouvrir' (dimensions variables) - 2022

Maison abandonnée

Il s’agit d’un projet sur les maisons abandonnées, où les murs intérieurs se retournent vers l’extérieur. Le spectateur se confronte directement, sans avoir besoin d’entrer, aux dernières traces de vie des anciens habitants. Je rends alors visible l’intimité de ce foyer par l’esthétisme du revêtement mural, le papier peint dévoile un style, une époque et un goût personnel.

“Maison abandonnée, Version n°1” - 2013 (80 x 50 cm)          “Maison abandonnée, Version n°2” - 2014 (80 x 50 cm)          “Maison abandonnée, Version n°3” - 2016 (50 x 75 cm)          “Maison abandonnée, Version n°4” - 2017 (50 x 75 cm)

“Maison abandonnée, Version n°5” - 2017 (50 x 75 cm)          “Maison abandonnée, Version n°6” - 2018 (50 x 75 cm) commande publique          “Maison abandonnée, Version n°7” - 2018 (50 x 75 cm) commande publique          “Maison abandonnée, Version n°8” - 2018 (50 x 75 cm) commande publique          “Maison abandonnée, Version n°9” - 2019 (50 x 75 cm) commande publique          “Maison abandonnée, Version n°10” - 2019 (50 x 75 cm) commande publique          “Maison abandonnée, Version n°11” - 2019 (50 x 75 cm) commande publique          “Maison abandonnée, Version n°12” - 2020 (50 x 75 cm) commande publique          “Maison abandonnée, Version n°13” - 2021 (50 x 75 cm)

Fétisisme – 2012/2013/2016/2017/2018/2021

Collection privée d’un fétichisme de la chaussure. Elles possèdent une histoire qui les rend autonomes par rapport à l’être humain. Dans l’inconscient collectif nous n’avons plus besoin du pied ou du personnage pour reconnaître l’origine de la chaussure. Elles sont symbole de pouvoir. En effet, la chaussure, quand elle est liée au déplacement dans une forme symbolique ou mythique, possède parfois des propriétés magiques qui permettent à son possesseur de se libérer des lois physiques.

“Fétisisme” - 2012/2013/2016/2017/2018 (dimensions variables, chaussure de torture)          “Fétisisme” - 2012/2013/2016/2017/2018 (dimensions variables, chaussure de verre)          “Fétisisme” - 2012/2013/2016/2017/2018 (dimensions variables, chaussure de prostituée antique)          “Fétisisme” - 2012/2013/2016/2017/2018 (dimensions variables, chaussure de lotus)          “ Fétisisme” - 2012/2013/2016/2017/2018 (dimensions variables, souliers de satin)          “Fétisisme” - 2017 (dimensions variables, rupture de fiançailles chinoise)          “Fétisisme” - 2018 (dimensions variables, chaussure du dieu Hermès)          “Fétisisme” - 2019 (dimensions variables, reliquaire de la pantoufle de vair de cucendron)          “Fétisisme” - 2021 (dimensions variables, chaussure de torture #2)          “Fétisisme” - 2021 (dimensions variables, chaussure de Dorothée)

The legend of pripyat – 2015

Ville communiste créée pour les salariés de la centrale nucléaire. Le 27 avril 1986, la ville fut évacuée à cause des radiations de la centrale de Tchernobyl. Elle est devenue une ville fantôme où il est interdit d’aller. La mémoire collective en a fait une légende urbaine. C’est cette légende qui s’illustre dans l’installation. Au travers de la maquette, s’exprime l’attirance morbide que provoque la mémoire de ces lieux sur le reste du monde. Cette ville fantôme fascine. Par ce choix, je montre que la mémoire d’un lieu n’a pas de limite temporelle ni spatiale.

“The legend of pripyat” - 2015 - 150x175cm          “The legend of pripyat” - 2015 - 150x175cm          “The legend of pripyat” - 2015 - 150x175cm          “The legend of pripyat” - 2015 - 150x175cm

“The legend of pripyat” - 2015 - 150x175cm

Windows n°1 – 2013

Il existe une maison aux États-Unis où la folle superstition d’une femme, a créé des choses surprenantes : des portes qui donnent sur des murs, des escaliers qui amènent aux plafonds et des fenêtres au sol. C’est la maison de Sarah Winchester. Ce qui m’a donné l’idée de travailler sur une série de fenêtres qui ouvrent le sol. Dans la symbolique de la maison, on dit que le sous-sol, la cave renferme toutes les craintes naturelles de l’être humain. On sait que les murs de la cave sont des murs enterrés, des murs à une seule paroi, des murs qui ont toute la terre derrière eux et la peur s’en exagère. En disposant cette fenêtre sur l’espace au sol, je crée une ouverture sur ce qui est normalement inaccessible. Je permets de voir ce qui ne peut être vu, ce qui nous est caché. Je n’enlève rien aux mythes et légendes, même si la fenêtre représente l’ouverture sur l’air et la lumière, là elle ouvre sur les ténèbres mais ne dévoile rien.

“Windows n°1” - 2013 (110 x 130 cm)

     “Windows n°1” - 2013 (110 x 130 cm)         “Windows n°1” - 2013 (110 x 130 cm)          “Windows n°1” - 2013 (110 x 130 cm)

Aquarium – 2013

L’idée de détruire la mémoire est toujours présente dans mon travail, je l’exprime par le thème qui m’intéresse actuellement, la mémoire du foyer, de la maison. J’immerge une maison en métal (élément des plus solides) dans une eau salée. Elle finira par s’oxyder et disparaître. La mémoire disparaîtra en même temps que la structure. Ce projet se vit sur le temps. Pour la forme de ma maison j’ai utilisé la définition du Petit Larousse de 1966. Car je travaille sur les archétypes de la maison. Pour moi il était logique de prendre une image diffusée dans la mémoire collective pour représenter mon projet sur la destruction de la mémoire.

“Aquarium” - 2013 (25 x 25 cm)          “Aquarium” - 2013 (25 x 25 cm)

Le bonheur du foyer – 2017

« Les mots donne l’illusion du bonheur familiale, détruite par le soulèvement de la couverture. »

“Le bonheur du foyer” - 2017 - 23x27x18cm          “Le bonheur du foyer” - 2017 - 23x27x18cm          “Le bonheur du foyer” - 2017 - 23x27x18cm

The end of the tales – 2016

L’édulcoration des contes traditionnels emmène les adultes à considérer les originaux comme des histoires horribles traumatisantes pour les enfants. Le symbolique de la mort des «méchants» est alors perdu. Et le conte ne transmet plus les mêmes valeurs. Ce papier peint remet en place le « The End» raconté depuis des siècles.

“The end of the tales” - 2016 - 105x63cm          “The end of the tales” - 2016 - 105x63cm          “The end of the tales” - 2016 - 105x63cm          “The end of the tales” - 2016 - 105x63cm

“The end of the tales” - 2016 - 105x63cm          “The end of the tales” - 2016 - 105x63cm          “The end of the tales” - 2016 - 105x63cm          “The end of the tales” - 2016 - 105x63cm

“The end of the tales” - 2016 - 105x63cm

51 x 30,5 x 51 Dan Graham” – 2013

Il s’agit d’une maquette d’un projet sur les maisons abandonnées, où les murs intérieurs se retournent vers l’extérieur. Le spectateur se confronte directement, sans avoir besoin d’entrer, aux dernières traces de vie des anciens habitants. Je rends alors visible l’intimité de ce foyer par l’esthétisme du revêtement mural, le papier peint dévoile un style, une époque et un goût personnel. Dan Graham a rendu hommage à l’artiste Gordon Matta-Clark en créant l’œuvre “Museum of Matta-Clark”. J’ai choisi d’utiliser les dimensions exactes de la pièce de Dan Graham afin de rendre hommage à ces artistes qui prennent une part importante dans ma réflexion. En effet des similitudes dans l’analyse de l’habitat se font ressentir concernant G. Matta-Clark, et l’esthétisme minimaliste des maquettes rappelle celles de D. Graham.

“51 x 30,5 x 51 Dan Graham” - 2013 (51 x 30,5 x 51 cm et 55,5 x 20,5 x 42 cm)

“51 x 30,5 x 51 Dan Graham” - 2013 (51 x 30,5 x 51 cm et 55,5 x 20,5 x 42 cm)“51 x 30,5 x 51 Dan Graham” - 2013 (51 x 30,5 x 51 cm et 55,5 x 20,5 x 42 cm)